Voyage en Egypte
Avant propos
En ce début d’année 2022, j’ai décidé de faire un voyage en Egypte. Je suis déjà allé dans différentes villes, comme Londres ou encore à Rome, mais j’avais besoin d’exotisme. Vous trouverez dans les paragraphes suivants mes différentes expériences et émotions lors de cette aventure. Je vais essayer d’être assez concis et de résumer au mieux mon voyage en Egypte.
Dans cet article de blog, je vais éviter de rentrer dans des détails superflus. Par contre, il n’est pas impossible que je crée un carnet de route ou un guide format papier. Il sera alimenté de photos, d’illustrations et de sensations que j’ai éprouvées lors de mon voyage. N’hésitez pas à me dire en commentaire si vous aimez ce genre de choses.
Dans cette première partie, je vous parle de mon arrivé dans ce pays et du désert d’al bahariya. Je ferai un article plus tard sur la suite de mon voyage et des monuments que j’ai visité.
Je suis donc parti de Nantes fin janvier 2022 pour me perdre en Egypte. J’avais envie de casser cette routine que nous connaissons trop bien. Tu te lèves, tu prends ta douche, tu déjeunes et tu files cumuler tes 7 ou 8 heures de travail. Ensuite, si tu veux te recentrer, tu fais une activité qui te donne l’impression d’être quelqu’un de singulier. Ça te permet de te coucher avec une petite satisfaction. Une formule plutôt basique. Pour casser ce rythme, je me suis programmé un voyage en Egypte.
Je me suis donc créé une feuille de route de ce que je voulais voir puis j’ai pris un billet d’avion.
Dans un premier temps, j’ai contacté un guide égyptologue français. Ensuite, je me suis armé de mon appareil photo et d’un carnet de croquis. Une semaine plus tard, me voilà arrivé en Égypte avec un budget serré et une envie de voir et de faire des choses. Dès mon arrivé, à minuit, petite surprise, impossible de me connecter à Internet. Il faut obligatoirement une carte SIM égyptienne et donc un numéro égyptien. J’attends mon guide qui arrive à 5 heures du matin. On se rencontre, il m’explique les codes à adopter en Égypte pour ne pas faire le touriste. Il m’invite à manger un petit déjeuné égyptien bien solide. Il me donne deux ou trois mots en arabe pour ma propre survie et me laisse à un chauffeur.
Je suis trimballé par des gens qui ne parlent pas français, ni anglais. Après 5 heures de route, je ne vais pas vous mentir, j‘ai passé mon temps à dormir, j’ arrive à un restaurant relais.
Le désert de Bahariya
Un 4×4 m’attend avec un guide pour le désert d’al bahariya, un mec adorable qui parle bien anglais. Autant vous dire que dans le désert il y a personne alors c’est très vite devenu mon meilleur pote. La phrase qui m’a dit dès notre rencontre, restera gravée en moi.
« Prends ton temps, comprends ce qui t’entoure ».
Bah ouais, je passe ma vie à produire des trucs de manière très spontanée, tête baissée.
Je suis toujours dans l’action et pour une fois, on m’autorise à m’oublier, et à contempler.
Contempler cet espace complètement vide et étrangement rassurant. C’est aussi ça un voyage, désapprendre ces habitudes pour mieux s’immerger.
A bord de notre 4×4 tout terrain, bercé de musique musulmane traditionnelle, nous nous enfonçons à travers des vagues de sable. Nous avons commencé notre visite par le désert noir, au milieu d’une succession de collines faites de sables et de pierres volcaniques. Cette partie de désert est couverte de masses coniques sombres. Ces anciennes collines volcaniques étaient toutes immergées et depuis, érodées par le temps.
Après avoir avalé quelques kilomètres, nous sommes en face des montagnes de cristal qui se trouve au bord du désert blanc. Les géologues appellent ceci une grotte exhumée. Une grotte-complète qui par le mouvement de la terre et, avec le temps, a perdu son toit à cause de l’érosion. C’est de cette manière que c’est découverte les stalagmites et stalactites au sommet de ces montagnes.
Le désert blanc doit son nom à son sol formé de calcaire, il est situé dans un vaste espace ponctué de montagnes toutes les plus étranges que les autres. Certaines en forme de champignons, d’autres prenant des airs de pharaons ou encore d’animaux en tout genre. Avec un peu d’imagination, vous y verrez plein de choses incroyables.
La plus douce des nuits
Après un bon nombre de moments capturés dans mon appareil photo, nous sommes arrivées au camp. C’est-à-dire une tente de nomades, sans eau ni électricité. Je profite du temps libre pour me balader dans les environs et crapahuter afin de me trouver un endroit confortable. Une fois le dos bien callé, les jambes dans le vide, je sors mon carnet de croquis et dessine cette étendue qui se profile devant moi.
Lorsque je suis revenu de ma petite ballade solitaire, le feu était prêt et le repas n’attendait plus que moi. Vous imaginez, 5 heures de sommeil en deux jours, un barbecue la tête dans les étoiles. Le feu qui chatouille ma peau confortablement installée sur une assise.
Le paradis.
Cette nuit-là, dans le désert, j’ai dormi plus de 13 heures.
Ça ne m’était jamais arrivé.