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Préambule

Cette année 2023 a été une étape importante dans ma vie. Vous le savez sûrement, mais j’exerce mon activité de graphiste et illustrateur en freelance, à la maison. Ce qui me donne une flexibilité et une meilleure vision de mon travail et planning. Je ne pouvais pas terminer cette super année sans marquer le coup. Mon amie et moi avons donc décidé de faire un voyage à Bali.

À travers cet article, je vous parle des monuments visités à Bali, des régions, de nos coups de cœur, mais aussi de nos frayeurs. 

Que le voyage commence !

De Tanah Lot à l'île de Nusa penida

Il faut savoir que pour faire un voyage à Bali, il faut être patient. Après 2 escales à Abou Dhabi, puis Singapour et une trentaine d’heures pour arriver à destination. Le Visa est devenu payant en 2022, dès la sortie de la crise du Covid et il coûte 32 euros par personne, soit 500 000 IDR. Une fois que vous avez votre passeport à jour, le plus dur est à faire. Encore attendre...

Nous avons mis plus de deux heures pour sortir de l’aéroport de Denpasar. Je dois vous prévenir que celui-ci, malgré son nom, ne se situe pas à Denpasar, mais plutôt à Kuta. Vous devez donc obligatoirement passer par un taxi à cette phase de votre voyage. Je vous recommande de négocier ce service auprès de votre hôtel. Ça vous évitera des petites surprises sur le prix de la course. Nous avons rencontré deux Françaises qui ont payé 450 000 IDR, soit 26 euros pour 20 minutes de trajet. Dans notre cas, nous avons négocié 250 000 IDR (15€) pour aller à Tanah Lot.

Finalement, avec toutes ces heures d’attente et le transport vers Tanah Lot, nous sommes arrivées dans le village vers 18 heures. À cette heure-là il fait déjà nuit à Bali.

début du voyage à Bali, Tanah Lot
Le temple de Tanah Lot - voyage à Bali

Nous déposons nos deux gros sacs à dos à l’hôtel et nous commençons à déambuler dans la ville éteinte. La côte est belle, il fait bon et il y a peu d’éclairage, mis à part un teint rosé qu’emprunte le crépuscule. Après une visite raccourcie et la dégustation de notre premier  » goreng « . Un des plats typiques que vous retrouverez souvent dans votre voyage à Bali, nous rentrons à l’hôtel.

Le goreng est un plat de riz frit dans de l’huile, assaisonné d’une sauce soja sucrée indonésienne, d’échalote, d’ail, de tamarin et d’épices. Il s’accompagne d’autres ingrédients comme de l’œuf, du poulet, du bœuf ou des crevettes.

Après un sommeil discontinu, faute du décalage horaire de 6 heures. Nous prenons notre petit-déjeuner et profitons des premiers rayons de soleil pour redécouvrir la ville. Notre taxi arrive dans 2 heures et nous souhaitons voir quelques temples comme Batu Bolong ou encore celui de Tanah Lot. Nous improvisons donc une balade le long de la côte pour y découvrir plusieurs petits magasins, café et attrapes touristes. Les locaux sont très polis et choses étonnantes, certains n’hésitent pas à nous demander des photos avec eux ! Il faut dire que la ville est déjà bien remplie à 8 heures du matin.

Dans une petite ruelle, un peu plus loin, nous tombons sur un café atypique. Un loire dort paisiblement sur une table et d’ énormes chauves souris sont sur un support de la fenêtre qui donne sur l’océan indien. Une belle image en attendant de retrouver notre taxi qui nous emmène au port de Kusamba. 

Nusa Penida, non sans peine

Nous arrivons dans un lieu bondé de scooter et de petites échoppes lugubres. Le lieu est bien plus pauvre que notre destination précédente. Nous prenons nos tickets et quittons cet endroit pour nous rendre à Nusa Penida en bateau.

Arrivé sur la petite île de Nusa Penida, nous nous faisons harceler pour différents services, mais nos objectifs sont autres. Nous souhaitons récupérer une carte SIM locale pour avoir une connexion internet et mieux nous orienter dans notre voyage à Bali.

Nous voilà donc, tous deux, sous la chaleur, à déambuler dans la ville. Après avoir payé une douane de passage, nous sommes tombés sur un magasin de vente de carte SIM. La procédure prend un petit quart d’heure et s’active en 30 minutes. Voilà une bonne chose de faite ! Maintenant, il est l’heure de manger.
La ville est beaucoup moins ordonnée que la précédente et la pauvreté criante. Le bruit des scooters et des klaxons résonne autour de nous. Ce n’est pas simple de se faire une place sur cette route car les règles n’existent pas. La plupart n’ont pas de casques et la limite sur un scooter peut aller jusqu’à 4 personnes (bébés compris).
Après un repas en bord de route et une longue inspiration, il est temps pour nous d’aller négocier un scooter.

Le baptème du feu

Notre interlocuteur à l’air méfiant, il sait que les routes sont dangereuses pour des Européens inexpérimentés. Il a tout à fait raison de se méfier puisqu’en France, je n’ai jamais conduit de scooter, ni de moto. Après une négociation pour un prix plus honnête, l’autochtone me met à l’épreuve et me demande de conduire un scooter. Mon argument phare de l’obtention du BSR, a dû le convaincre… qu’à moitié.
 

Je ne me démonte pas (de toute façon, je n’ai pas le choix) et passe l’épreuve. Après tout, si tout le monde y arrive, pourquoi pas moi ? Nous voilà donc enfin équipés pour nous rendre dans des endroits paradisiaques… Mais quelque peu dangereux, même pour cette sublime cylindrée de 125 cm3 (Honda Vario, pour les fins connaisseurs). Avec elle, pas besoin de klaxon, de frein ou de feu, tout roule ! …

Les étroites routes de cette petite île sont parsemées de crevasses et de taxis qui font les navettes vers les lieux prisés. Vous imaginez bien ma difficulté à contenir la bête lorsque je croise des taxis dans des virages de route serrés et amochées.

Nous arrivons enfin avec quelques frayeurs à notre Hôtel, le lieu est paisible et ça nous fait du bien de nous poser pour digérer nos émotions.

Vu de nos cabanes pour dormir à Nusa Penida
Il faut avouer qu’à ce stade du voyage on se demande si nous allons tenir à ce rythme. Nous sommes frustrées de ces deux premiers jours prisonniers de la distance et du transport. Finalement, nous décidons de ne pas rester dans cet état et d’aller à pied à la plage la plus proche. C’est-à-dire à 20 minutes pour nous apaiser et profiter des fabuleux paysages qui nous entourent.
Arrivé à la plage, on nous demande de l’argent pour pouvoir y entrer. Évidemment, nous n’avons absolument pas pensé à cette possibilité. Lasse, nous faisons demi-tour.
Nusa Penida - vue de la côte voyage à Bali
Sur le retour, j’observe une personne sortir d’un petit sentier, plein d’espoir, je lui demande si c’est un chemin qui mène à la plage. Celle-ci a l’air contente de nous parler et décide de rebrousser chemin avec nous. 

Celle-ci a l’air contente de nous parler et décide de rebrousser chemin avec nous. Elle nous emmène sur un plateau en haut de la côte pour observer un endroit abandonné où nous en prenons plein la vue.
Après une heure sur place, nous décidons de rentrer.

Cette journée est tout de même lourde à digérer et je ferme les yeux à 19 heures sans manger.

Un parcours condensé

7 heures, tout le monde debout. On se commande un petit dej’ de champion, tout du moins, sur la carte… Mouais, finalement le banana bread ne s’avère être que des morceaux de banane dans des toasts. Tant pis, c’est une expérience qui remplit le ventre et l’esprit.

Notre voyage à Bali peut continuer. On boucle nos sacs à dos et le GPS indique la bonne direction à suivre. Notre scooter de compét’ vrombis à l’idée de nous emmener voir notre première destination. Le fameux Manta point, un point de vue sur la côte où nous pouvons observer plusieurs raies manta. Tous les jours de l’année, elles viennent sur les stations de nettoyage pour se faire nettoyer de leurs parasites par d’autres poissons.

Il est inconcevable de faire un voyage à Bali sans visiter les différentes cascades que nous offre cette île. C’est pourquoi nous avons décidé de découvrir Peguyangan Waterfall. Une petite cascade qui offre une vue spectaculaire sur l’océan, accessible par des escaliers très raides à flanc de falaise.

Cote de Manta view à Nusa Penida à Bali

La descente est vraiment impressionnante, car les escaliers sont en fait de larges barreaux suspendus dans le vide. Honnêtement, si vous avez le vertige, de l’embonpoint ou ête peu sportif, n’y allez pas. Il y a peu de choses à voir une fois arrivé sur la plateforme puisqu’il n y a pas de cascade d’eau qui tombe de la falaise. La seule petite cascade de Peguyangan que vous verrez sera le trop-plein des pompes qui viennent puiser l’eau de source. Il n’y a d’ailleurs pas vraiment de cascades à Nusa Penida.

Le seul endroit qui peut être intéressant sont les baignoires naturelles à flanc de falaise. Elles sont beaucoup trop dangereuses pour que quelqu’un ose s’y aventurer puisque vous devez descendre des marches glissantes créées dans de la roche. Le seul moyen de vous tenir est au bambou à flanc de falaise qui sert de sécurité…

Si vous décidez de braver le danger, vous pouvez sentir en toute sécurité les vagues qui viennent se briser sur le bord de la falaise.
La remonté est davantage douloureux que la descente. N’hésitez pas à prendre des barres d’énergies ou du sucre, car personne ne vous aidera si vous avez un souci pendant cette excursion. Pour résumer, si vous avez un timing serré pour votre voyage à Bali, vous pouvez ignorer cette activité.

Sur la route de notre prochaine excursion, nous sommes tombé sur un super temple. Ce qui est chouette à Bali, c’est que vous pouvez vous arrêter où vous le souhaitez pour admirer les différents paysages ou temples des villages. C’est ce que nous avons fait tout au long de notre séjour.

Morvan pose devant un temple à Bali

Après cette aventure digne de Koh Lanta, nous avons trouvé judicieux d’aller à Kellin Kinh beach pour profiter de notre première plage. Après 50 minutes de scooter, nous arrivons enfin sur le lieu. Nous garons notre scooter et avançons d’un pas décidé à nous prélasser au soleil et… nous n’avons pas trouvé la plage.

Au lieu de ça, nous sommes tombés sur un spot dédié à des photos Instagram. Des structures sont disposées dans l’espace de manière à se prendre en photo dans le cadre. De la musique permet de donner à ce lieu un côté sympa même si je ne m’attendais pas du tout à ça.

Ce lieu ne m’intéresse pas vraiment, mais avec du recul, c’était amusant.

Kellin Kinh beach spot pour photo instaram - Bali

En repartant, l’accès à la plage est visible mais il est également payant. Nous n’avons pas le temps d’essayer d’y aller puisque nous souhaitons rentrer en scooter avant la nuit à notre hôtel. Celui-ci se trouve près du bateau qui nous ramène le lendemain matin sur l’île de Bali.

Nous revenons dans la rue que je vous ai décrite au début de cet article. Une fois avoir déposé le scooter là ou nous l’avons loué, nous cherchons notre hôtel. À notre grande surprise, Le Green Palace Homestay est incroyable et nous remet du baume au cœur. La journée n’a pas été à la hauteur de nos attentes, mais celui-ci l’est et ça nous fait plaisir.

Nous décompressons, le scooter n’a pas été abîmé et nous non plus ! Maintenant, nous allons profiter de la piscine. Un petit coup d’œil sur le programme de demain et il nous reste plus qu’à trouver à manger pour terminer cette journée.

Lorsque nous sommes sortie chercher de quoi nous faire un repas, nous sommes tombé sur un marché nocturne. Celui-ci se situe sur une place ou les locaux se rejoignent après leur journée de travaille. Un bon moyen de nous mélanger à la foule.

Notre repas ne nous a jamais paru aussi bon ! Probablement le charme du lieu.

Il est temps pour nous de rentrer nous reposer. Nos premiers jours de ce voyage à Bali n’a pas été de tout repos et nous espérons que la suite sera plus apréciable.

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